Adieu Amérique Centrale...
D’abord à Ciudad de Panama, un moustique a transformé Elodie en Elephantwoman et c’est comme ça que nous avons rencontré Pablo et sa bande de joyeux hippies, dans cet appartement-squat du partage absolu (même des poux !), en quête d’informations pour naviguer jusqu’en Colombie (salut spécial à Gato, s’il nous lit).
C’est également là que nous avons fait la connaissance de trois motards baraqués, ce qui précipitera finalement notre recherche d’un bateau.
Portobello ou l’histoire de la colonisation
Ça a commencé par là, l’arrivée des Espagnols (en fait, plus au sud, à Nombre de Dios), construction de fortifications, canons et esclaves africains.
Mais les pirates anglais veillaient… Portobello a été mise à sac, puis solidifiée, le temps de la ruée vers l’or. Ensuite délaissée comme une malheureuse, au profit de Colón qui donne sur l’Isthme de Panama, où s’est ouvert le canal (inauguré en 1914 et géré par les Américains jusqu’en l’an … 2000 !).
Son église abrite un Christ noir, comme la majorité de la population locale.
C’est joli et reposant. Et c’est là que nous avons retrouvé nos armoires de motards, que la recherche d’un bateau s’est intensifiée et que…
Nous partons vendredi sur le voilier Samsara avec un vieux loup de mer américain, le Capitaine Doug, trois motos sur le pont et en avant pour Carthagena de las Indias, en COLOMBIE !